Henri Barnoin

(1882-1940)

Henri-Alphonse Barnoin est né à Paris dans une famille d’artistes. Son père et ses oncles ont également été peintres. Henri fut l’élève d’Alfred de Richemont et Emile Dameron à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.

Au cours de l’année 1909, il expose pour la première fois ses œuvres au Salon de Paris et y obtient une mention honorable. Cela sera suivi par une médaille d’argent en 1921 et une médaille d’or en 1935.

Henri Barnoin fréquente Concarneau dès les années 1912-1913. Dans ce port très visité par les peintres, les sujets sont nombreux. Les artistes travaillent devant le motif dans ce grand atelier à ciel ouvert.

En 1920, il s’y installe et y ouvre une galerie-atelier sur le quai Pénéroff. Henri Barnoin représente alors la vie du port cornouaillais sous tous ses aspects: le retour ou le départ des pêcheurs, le déchargement des bateaux, l’attente sur les quais…Concarneau était à cette époque totalement axée sur la pêche. Il est le témoin privilégié de l’animation du port, sans cesse renouvelée.  Barnoin privilégie les effets de lumière, les levers de soleil qui embrase le port.

Le Faouët est une de ses étapes privilégiées. Il y retrouve son ami Arthur Midy, qui y a élu domicile. En 1933, son tableau de la chapelle Saint-Fiacre lui vaut de recevoir le prix de l’Association des paysagistes français.

Peintre prolifique et travailleur infatigable, il parcourt la région et visite les autres ports bretons de la côte Atlantique. Il peint à Quimperlé, Quimper, Locronan, Penmarch, Douarnenez, Auray…

Henri Barnoin devient Peintre officiel de la Marine en 1926. Il décède à Paris à l’âge de 57 ans.

Le Musée du Faouët lui a consacré une importante rétrospective en cette saison 2006. A cette occasion, Jean-Marc Michaud, conservateur départemental des musées du Morbihan, lui a consacré un volume paru aux Editions Le Télégramme.

La Galerie Winston expose en permanence des œuvres d’Henri-Alphonse Barnoin à Dinard (35).